Selon un cardiologue, cet aliment ultra-riche en cholestérol serait l’un des pires pour votre santé

Dans le monde du tennis de haut niveau, l’alimentation est aussi stratégique que le placement sur le terrain. Une mauvaise gestion nutritionnelle peut littéralement coûter des sets… et des années de carrière. Aujourd’hui, intéressons-nous à un ennemi silencieux pour nos artères : le cholestérol LDL, souvent surnommé « mauvais cholestérol ».

Les bases : comprendre les seuils critiques

Pour maintenir un système cardiovasculaire performant, certains seuils biologiques sont à respecter. Le taux de mauvais cholestérol (LDL) ne devrait jamais dépasser 1,6 g/l, tandis que le bon cholestérol (HDL) devrait être supérieur à 0,35 g/l. Quant au cholestérol total, il doit rester en dessous de 2 g/l. Un excès de LDL favorise la formation de plaques graisseuses dans les artères, augmentant ainsi les risques d’infarctus ou d’accidents vasculaires cérébraux.

Dans le sport, et particulièrement en tennis où l’endurance cardiovasculaire est un facteur clé de performance, garder des artères en bonne santé est non seulement vital, mais aussi déterminant pour la longévité compétitive.

Le coupable principal : la viande rouge

Un constat sans appel ressort de nombreuses études : la viande rouge, surtout lorsqu’elle est transformée (bacon, saucisses, charcuteries), est un facteur aggravant de l’hypercholestérolémie. Les viandes transformées, riches en graisses saturées et en sodium, sont classées par l’Organisation mondiale de la santé parmi les aliments cancérogènes.

Dans une approche d’optimisation de la condition physique, limiter la consommation de viande rouge est essentiel. Les sportifs de haut niveau privilégient souvent les protéines maigres (poulet, poisson) ou végétales pour préserver leur explosivité et leur endurance sans saturer leur organisme de graisses inutiles.

D’autres pièges alimentaires à éviter

Si la viande rouge est sur la liste noire, elle n’est pas seule. Les aliments frits, les viennoiseries et les pâtisseries représentent d’autres sources massives de graisses saturées et de sucres raffinés. Ces produits ultra-transformés non seulement perturbent la balance lipidique du corps, mais augmentent aussi l’inflammation systémique, freinant la récupération musculaire – un point particulièrement sensible après des matchs longs ou éprouvants.

Comment ajuster son alimentation pour performer

La clé pour rester compétitif et en bonne santé sur le long terme réside dans une alimentation équilibrée, riche en fibres, en antioxydants et en bons lipides. Miser sur des légumes verts, des fruits frais, des céréales complètes et des sources de protéines de qualité est un levier direct sur votre niveau d’énergie et votre capacité à maintenir un rythme élevé, set après set.

Comme dans un match tendu en cinq manches, chaque détail compte. Et cela commence dès votre assiette.