Trois charcuteries à éviter pour préserver votre santé selon un nutritionniste

Si la charcuterie est un incontournable des repas conviviaux, elle n’est pas sans conséquence sur la santé. Graisses saturées, calories élevées, additifs controversés, certaines variétés sont particulièrement problématiques. Un nutritionniste met en garde contre trois d’entre elles qui méritent d’être consommées avec la plus grande modération.

La mortadelle : un concentré de graisses saturées

Emblématique de la gastronomie italienne, la mortadelle figure parmi les charcuteries les plus riches en graisses saturées, ce qui peut avoir un impact direct sur la santé cardiovasculaire. Une consommation excessive de ce type de lipides favorise la formation de plaques d’athérome dans les artères, augmentant ainsi les risques d’accidents vasculaires cérébraux et d’infarctus.

Pour limiter ces risques, il est conseillé de consommer la mortadelle de façon occasionnelle et en petites quantités, en privilégiant une alimentation riche en fibres et en bonnes graisses pour compenser son effet néfaste sur le métabolisme lipidique.

Les rillettes : un excès de lipides et de calories

Les rillettes de porc sont particulièrement pointées du doigt en raison de leur teneur exceptionnelle en matières grasses. En moyenne, ce produit est composé à près de 50 % de lipides, ce qui en fait une véritable bombe calorique.

Associées au pain blanc, comme c’est souvent le cas lors de leur consommation, elles apportent un surplus de glucides et de graisses saturées, un cocktail défavorable pour le poids et la santé cardiovasculaire. Opter pour des rillettes de volaille moins grasses ou les déguster occasionnellement avec du pain complet permet de limiter leur impact sur l’organisme.

Le saucisson : la charcuterie la plus calorique

Incontournable des apéritifs, le saucisson est l’un des produits les plus énergétiques du rayon charcuterie avec environ 460 calories pour 100 g. Son taux élevé de graisses saturées et sa forte teneur en sel en font un aliment à limiter, surtout pour les personnes à risque de problèmes cardiovasculaires ou d’hypertension.

Le véritable danger réside dans la quantité souvent consommée. Facile à grignoter, il est rarement dégusté en petite portion. Pour une alternative plus saine, privilégiez des versions artisanales, sans additifs, ou remplacez-le par des charcuteries maigres, comme le jambon blanc sans nitrites.

Les nitrites : un risque caché pour la santé

Au-delà des graisses saturées et des calories, les charcuteries industrielles contiennent souvent des nitrites (E249, E250, E251, E252). Ces additifs, utilisés pour prolonger la conservation et améliorer l’aspect des produits, sont classés comme potentiellement cancérigènes. Ils sont notamment impliqués dans le développement de cancers digestifs, avec plus de 4 000 cas recensés chaque année.

Limiter la consommation de charcuterie transformée, privilégier des produits sans nitrites et opter pour des alternatives riches en protéines maigres (poisson, volaille, légumineuses) sont des solutions efficaces pour réduire les risques.

Comment consommer la charcuterie de manière plus saine ?

Il n’est pas nécessaire d’éliminer totalement la charcuterie, mais il est essentiel de la consommer avec modération et de privilégier des produits de meilleure qualité. L’idéal est d’opter pour des charcuteries artisanales, moins transformées et sans additifs, et de les associer à une alimentation équilibrée riche en fibres, fruits et légumes pour contrebalancer leurs effets sur la santé.