Remplacez la viande par cet aliment et observez votre ventre fondre

En matière de performance sportive, la nutrition est un levier aussi stratégique que l’entraînement. Pour les joueurs de tennis — qu’ils soient amateurs ambitieux ou professionnels aguerris — optimiser son alimentation peut faire la différence sur la récupération, la tonicité musculaire et même le stockage des graisses, notamment abdominales. Un aliment en particulier tire aujourd’hui son épingle du jeu : les mycoprotéines, ou protéines issues des champignons.

Moins de viande, plus de résultats ?

La protéine est indispensable à la construction musculaire, à la réparation des tissus et au maintien d’un métabolisme actif. Pourtant, une consommation excessive de viande — notamment rouge — peut avoir des effets délétères sur le long terme, tant sur le système cardiovasculaire que sur la régulation de la graisse viscérale.

Remplacer une partie de ces apports par une alternative végétale bien pensée peut donc s’avérer judicieux. C’est là qu’interviennent les mycoprotéines, souvent proposées sous forme de substituts comme le Quorn. Issues d’un champignon filamentaire fermenté, ces protéines végétales affichent un excellent profil nutritionnel : riches en fibres, faibles en matières grasses, et très rassasiantes.

Une étude édifiante sur la réduction de la graisse abdominale

Des travaux menés auprès d’un panel masculin en bonne santé ont mis en lumière des effets intéressants. En remplaçant 240 g de viande rouge par une quantité équivalente de mycoprotéine pendant deux semaines, les participants ont montré une réduction significative de la pression artérielle ainsi qu’une perte de poids, notamment autour de la sangle abdominale. Un indicateur précieux, tant sur le plan esthétique que pour la prévention des blessures ou l’optimisation de la mobilité sur le court.

Pour les sportifs, cela signifie une meilleure gestion de la récupération, un regain d’énergie au quotidien et potentiellement une réduction de l’inflammation chronique, qui est souvent sous-estimée dans la pratique intensive.

Les bénéfices pour la santé digestive (et plus)

Autre point fort des mycoprotéines : leur impact sur le microbiote intestinal. En favorisant une flore intestinale plus diversifiée et plus stable, elles contribuent non seulement à une meilleure digestion, mais aussi à la régulation hormonale et à l’efficacité du système immunitaire. Des études suggèrent même qu’elles pourraient participer à réduire certains marqueurs liés au risque de cancer, en particulier colorectal.

En pratique : comment les intégrer à votre routine

  • En remplacement partiel des repas carnés, une à deux fois par semaine, sous forme de boulettes, émincés ou galettes végétales.
  • Après l’entraînement, pour un apport protéique léger, combiné à des légumes et des glucides complexes.
  • En collation, intégrées à une préparation maison riche en fibres, pour maintenir une glycémie stable et éviter les fringales.

Conclusion

Pour celles et ceux qui cherchent à perdre du ventre sans sacrifier leur masse musculaire ni leur niveau de jeu, les mycoprotéines offrent une alternative nutritionnelle sérieuse. Elles ne remplacent pas une planification alimentaire globale, mais s’intègrent avec efficacité à une stratégie orientée performance, récupération et bien-être métabolique. Une bonne raison d’élargir son horizon alimentaire… même lorsqu’on vise les lignes de fond.