Le vinaigre de cidre, souvent loué pour ses vertus santé, fait l’objet d’une attention accrue, notamment en ce qui concerne ses effets sur la perte de poids et la réduction du cholestérol. Une étude récente apporte des preuves supplémentaires à ces affirmations, confirmant l’intérêt de cette substance pour ceux qui cherchent à améliorer leur santé métabolique.
Une efficacité prouvée sur le poids, la glycémie et le cholestérol
Des chercheurs libanais ont mené une étude sur un groupe de 30 personnes en surpoids ou obèses, âgées de 12 à 25 ans. Chaque participant devait consommer une cuillère de vinaigre de cidre dilué dans de l’eau chaque matin, la dose variant de 5 à 15 ml. Un groupe témoin consommait un placebo ressemblant à du vinaigre de cidre pour assurer l’intégrité des résultats. Au terme des trois mois de suivi, les participants ayant consommé la dose la plus élevée ont observé une perte de poids moyenne de 8 kg, une diminution de trois points de leur indice de masse corporelle (IMC), ainsi qu’une réduction significative de leur tour de taille et de hanches. En plus de ces résultats, des améliorations notables ont été observées dans les niveaux de glycémie, de cholestérol et de triglycérides, sans qu’aucun effet secondaire ne soit signalé.
Les chercheurs insistent sur le fait que les journaux alimentaires et les niveaux d’activité physique des participants n’ont pas différé entre les groupes, ce qui suggère que les effets bénéfiques observés sont directement liés à la consommation de vinaigre de cidre.
Les mécanismes derrière ces effets bénéfiques
Les auteurs de l’étude avancent plusieurs explications pour justifier ces résultats. Le vinaigre de cidre pourrait augmenter la dépense énergétique, améliorer la sensibilité à l’insuline et réguler l’appétit, conduisant à une réduction de la prise alimentaire. L’acide acétique, principal composant actif du vinaigre de cidre, semble jouer un rôle clé en se liant aux récepteurs couplés aux protéines G (GPR), présents dans divers tissus sensibles à l’insuline. Des études sur des modèles animaux ont montré que cet ingrédient améliore la tolérance au glucose et réduit l’accumulation de graisses dans les tissus adipeux et le foie.
Chez l’homme, les recherches restent limitées, mais une autre étude a également montré qu’une consommation quotidienne de 30 ml de vinaigre de cidre sur une période de 12 semaines pouvait significativement réduire le poids corporel, l’IMC, et le tour de hanche, tout en augmentant le bon cholestérol chez des sujets obèses soumis à un régime hypocalorique.
Tous les vinaigres ne se valent pas
Bien que l’acide acétique soit présent dans tous les types de vinaigre, les effets varient selon la composition spécifique de chaque vinaigre. Une étude distincte a montré que la consommation de 200 ml de vinaigre de grenade pendant 8 semaines réduisait la masse grasse totale chez les sujets en surpoids ou obèses, sans toutefois affecter le poids corporel ou l’IMC. Cette différence pourrait s’expliquer par les divers pourcentages d’acétate et la présence d’autres composés, tels que les flavonoïdes, dans les différents vinaigres.
Faut-il intégrer le vinaigre de cidre dans votre routine quotidienne ?
Bien que cette nouvelle étude renforce l’intérêt potentiel du vinaigre de cidre pour la perte de poids et la réduction du cholestérol, il est important de considérer ces résultats avec prudence. Le vinaigre de cidre, bien que bénéfique, n’est pas exempt d’inconvénients. Une consommation prolongée peut entraîner des brûlures d’estomac et endommager l’émail des dents. Pour minimiser ces risques, il est recommandé de diluer le vinaigre, de l’ingérer avec une paille pour réduire le contact avec les dents, et de se rincer la bouche après consommation.
Enfin, il est crucial de rappeler que la perte de poids ne doit pas reposer sur un seul ingrédient. Un rééquilibrage alimentaire, une activité physique régulière, et dans certains cas, un suivi médical sont nécessaires pour atteindre des résultats durables et sains. Si vous envisagez d’intégrer le vinaigre de cidre à votre routine, il est conseillé d’en parler à votre médecin pour évaluer son adéquation à votre situation personnelle.