Le président de l’ATP, Andrea Gaudenzi, aborde un large éventail de sujets. Certaines sont pérennes, comme les inquiétudes concernant les variations de balles, la vitesse du terrain et, du moins parmi les meilleurs joueurs, ce qu’ils perçoivent comme un calendrier trop exigeant, en particulier maintenant que davantage d’événements Masters 1000 s’étalent sur une période de deux semaines.
Viennent ensuite de nouveaux sujets, notamment la présence croissante de l’Arabie Saoudite dans le tennis professionnel. Il faut tenir compte du fait que les étapes du Masters 1000 à Miami et à Madrid, chacune appartenant à IMG, seraient toutes deux à vendre.
Le Fonds d’investissement public (PIF) saoudien, déjà sponsor de l’ATP, pourrait-il chercher à acquérir une, voire deux de ces propriétés de premier ordre ? Un tel achat déclencherait-il une délocalisation, que ce soit géographiquement ou peut-être sur le calendrier du tennis (comme un événement Masters 1000 organisé en Arabie Saoudite en janvier) ? Ou un nouveau groupe de propriétaires cherchera-t-il à moderniser les installations existantes ?
À cela s’ajoutent des rumeurs constantes sur la configuration globale du circuit ATP, que ce soit seul ou, comme cela a souvent été évoqué, dans le cadre d’une sorte de partenariat avec la WTA.