L’indice de masse corporelle (IMC) est un indicateur utilisé pour évaluer la corpulence d’une personne. Il permet de déterminer si un individu présente un poids normal, un surpoids, ou s’il se situe dans des catégories d’obésité plus sévères. Voici comment il fonctionne et les limites de ce calcul.
La formule du calcul de l’IMC
Le calcul de l’IMC repose sur une formule simple : IMC = poids (kg) / taille² (m²). Pour l’expliquer en pratique :
- Notez votre poids en kilos. Par exemple, si vous pesez 65 kg.
- Multipliez votre taille en mètres par elle-même (taille²). Pour une personne mesurant 1,70 m : 1,70 x 1,70 = 2,89.
- Divisez votre poids par ce résultat : 65 / 2,89 = 22,4 (IMC normal).
Ce calcul est universel et s’applique aussi bien aux hommes qu’aux femmes, sans distinction d’âge. Toutefois, pour les enfants, des courbes spécifiques de corpulence, ajustées en fonction de la croissance, sont utilisées.
Interprétation des résultats de l’IMC
Voici comment interpréter les différentes tranches de l’IMC :
- Moins de 18,5 : insuffisance pondérale (maigreur).
- 18,5 à 24,9 : corpulence normale.
- 25 à 29,9 : surpoids.
- 30 et plus : obésité, subdivisée ainsi :
- 30 à 34,9 : obésité modérée.
- 35 à 39,9 : obésité sévère.
- 40 et plus : obésité massive.
IMC moyen des hommes et des femmes en France
Selon l’étude épidémiologique ObÉpi-Roche de 2020, l’IMC moyen en France continue d’évoluer :
- L’homme français moyen mesure 1,77 m et pèse plus de 81 kg.
- La femme française moyenne mesure 1,64 m et pèse un peu plus de 67 kg.
- L’IMC moyen en France est passé de 25,4 en 2012 à 25,5 en 2020.
Les limites du calcul de l’IMC
Bien que l’IMC soit couramment utilisé, il présente certaines limites :
- Il n’est pas adapté aux femmes enceintes ou aux personnes âgées.
- Il ne prend pas en compte la répartition de la graisse. Ainsi, une personne très musclée peut avoir un IMC élevé sans être en surpoids.
- Il ne précise pas où se situe la masse grasse, or la graisse abdominale est particulièrement nocive et liée à des risques accrus de diabète et de maladies cardiovasculaires.
C’est pourquoi de nombreux experts recommandent de compléter l’IMC par la mesure du tour de taille, qui est un indicateur plus précis de la localisation de la masse grasse. Un tour de taille élevé est associé à un risque accru de complications métaboliques, même chez les personnes avec un IMC « normal ».