Face à la profusion de références en rayon, choisir un jambon sain relève parfois du parcours du combattant. Une récente enquête comparative passe en revue la teneur en nitrites, en sel et autres additifs pour vous guider vers l’option la plus préservant votre santé.
Les nitrites incriminés dans l’apparition de cancers de l’estomac et colorectaux
Les nitrites, ces agents de conservation responsables de la couleur rose caractéristique du jambon, se transforment en molécules cancérogènes lors de la cuisson. Des milliers de nouveaux cas de cancers digestifs sont chaque année associés à ces composés. Pour limiter ce risque, les autorités sanitaires recommandent de ne pas dépasser 150 g de charcuterie par semaine.
La teneur en sel des jambons, aussi mise en avant par l’association de consommateurs
Au-delà des nitrites, le taux de sel est un autre point de vigilance. Deux tranches de jambon peuvent fournir près de la moitié de l’apport quotidien recommandé (5 g de sel). Un excès de sodium favorise l’hypertension, la rétention d’eau et accroît le risque de maladies cardiovasculaires.
3 jambons en haut du panier
Parmi les références testées, trois produits se distinguent par leur formulation épurée et leur absence de nitrites ajoutés :
- Fleury Michon, Le Supérieur Cuit à l’étouffée – 15,5/20
- Fleury Michon J’aime le jambon – 15,5/20
- Herta, Le Bon Paris à l’étouffée qualité supérieure – 15/20
Ces trois jambons bénéficient également d’excellentes notes sur les applications d’évaluation, saluant leur composition sans nitrites et leur profil faible en additifs controversés.
Certaines références de jambon devraient être évitées
En tête des produits à écarter :
- Carrefour Bio, Jambon supérieur sans couenne et Auchan, Jambon supérieur sans additif : près de 2,1 g de sel pour 100 g, un niveau jugé excessif.
- Plusieurs jambons « Label Rouge » ou de marques distributeur (Monique Ranou, U, Saint Alby, Le Marsigny) affichent un score « acceptable » mais restent peu recommandés en raison de leur teneur en nitrites résiduels.