Dans un monde où la performance dépend autant du corps que de l’alimentation, la suppression ciblée d’un type d’aliment peut transformer votre équilibre physique. C’est ce qu’a expérimenté Steffan Rhys, en revisitant son assiette avec lucidité.
Un changement alimentaire qui devient une routine durable
En quelques semaines, Steffan Rhys, journaliste gallois et père de famille, a perdu près de 5 kg sans suivre de régime strict ni programme sportif intensif. Son secret ? Éliminer les aliments ultra-transformés, ces produits qui, au-delà de leur emballage séduisant, sont une vraie charge pour l’organisme.
Ce choix, initialement motivé par une volonté de mieux manger, est rapidement devenu une nouvelle habitude qu’il n’envisage plus de remettre en question. Il précise qu’il ne s’agit pas de bannir tout produit transformé — ce serait irréaliste — mais de cibler ceux dont la composition est truffée d’additifs, d’émulsifiants, de conservateurs ou d’édulcorants industriels.
Ultra-transformés : le piège invisible
Pain, fromage, yaourt nature, beurre… Tous ces aliments sont techniquement « transformés », mais cela ne les rend pas nocifs. La vraie distinction repose sur la complexité industrielle. Lorsqu’un produit contient une longue liste d’ingrédients artificiels, de stabilisants ou de poudres de synthèse, il entre dans la catégorie des aliments ultra-transformés.
Ces aliments, largement disponibles en grande surface, ont souvent été déstructurés, puis reconstitués pour imiter des textures ou des goûts originaux. Ce processus altère fortement la valeur nutritionnelle et favorise, à long terme, des dérèglements métaboliques, de l’inflammation chronique, voire une prise de poids insidieuse.
La stratégie de simplification : un levier de transformation
Pour Steffan Rhys, la clé a été d’adopter une cuisine simple, sans tomber dans l’extrême. Il continue à consommer du pain, des produits laitiers ou des conserves, à condition qu’ils restent naturels, avec peu d’ingrédients et sans ajouts artificiels. L’objectif est clair : rester proche du produit brut, dans une démarche accessible à tous, même avec un emploi du temps chargé.
C’est une approche que je recommande souvent en préparation physique : réduire la charge digestive pour optimiser l’assimilation des nutriments. Un plat plus simple, c’est souvent moins d’inflammation, meilleure énergie, et meilleure récupération après l’effort.
L’avis des spécialistes : la transformation n’est pas le mal
Le professeur Tim Spector, spécialiste en épidémiologie, rappelle que la transformation des aliments n’est pas une dérive moderne : elle existe depuis des millénaires. Mais c’est la surenchère d’additifs, l’ajout d’agents de texture et la dénaturation complète des matières premières qui posent problème. Ce sont ces modifications qui, au fil du temps, dérèglent notre microbiote intestinal, et altèrent notre réponse métabolique.
En tennis, où l’on cherche la constance, la clarté mentale et la forme physique durable, éviter ce type d’aliment devient un atout invisible, mais très efficace.
En conclusion
La perte de poids de Steffan Rhys n’est pas le fruit d’un régime miracle, mais celui d’un réajustement intelligent, centré sur la qualité des produits et la cohérence alimentaire. C’est une stratégie que tout joueur, amateur ou professionnel, peut adopter : moins d’artifices dans l’assiette, plus de performance durable sur le court. Car parfois, supprimer une chose — les ultra-transformés — suffit à tout changer.